Edition 2021

Els Dietvorst utilise le dialogue, l’expérimentation et l’intuition comme principales stratégies artistiques. Depuis les années quatre-vingt-dix, l’artiste est touchée par des problèmes sociaux tels que la migration, le racisme et le changement climatique. Dietvorst revient sur la « condition humaine ». En conséquence, des thèmes majeurs tels que la vie, la mort, la peur, l’aliénation, le désir et «l’outsider» sont abordés dans son travail. Dietvorst utilise une variété de disciplines artistiques : sculptures et installations, dessins, écrits et aussi installations visuelles.

Le jury a été particulièrement impressionné par la manière radicale dont Els Dietvorst a développé et construit sa pratique artistique depuis les années quatre-vingt-dix. La cohérence entre son oeuvre et sa personnalité authentique, a également impressionné le jury. Dans son travail artistique elle se détache radicalement des circuits d’art classiques, commerciaux et institutionnels. Son attitude est la preuve qu’une œuvre indépendante est non seulement possible, mais peut aussi être extrêmement précieuse.

Els Dietvorst vit et travaille à Duncormick, en Irlande. Elle est diplômée de l’Institut Sint-Lucas d’Anvers et a obtenu un master à l’Institut Sint-Lucas de Bruxelles. Son travail a été présenté dans des institutions artistiques et des festivals tels que le Kaaitheater de Bruxelles, le Kunstenfestivaldesarts de Bruxelles, le M HKA d’Anvers, le Muzée d’Ostende et la Biennale d’art contemporain de Moscou. En 2017, Dietvorst a reçu le prix Evens Art et en 2018, elle a remporté le prix d’anthropologie et de développement durable au festival international Jean Rouche à Paris avec son documentaire J’ai regardé les chiens blancs de l’aube. Els Dietvorst est actuellement chercheuse à l’Académie royale des Beaux-Arts d’Anvers et prépare un doctorat à l’Université d’Anvers.