Accéder au contenu principal.
Début du contenu principal.

Edith Dekyndt

Edith Dekyndt pratique la vidéo, la sculpture, l’installation, le dessin et le son pour aborder des thèmes intemporels tels que la lumière, le temps et l’espace. Son travail porte souvent un message, subtil et efficace. Dans l’ensemble de son travail, elle montre un profond intérêt pour les phénomènes physiques et les événements fugaces en prêtant attention aux matériaux et à leur nature éphémère. Elle transforme ses perceptions sensorielles en un langage visuel conceptuellement riche et matériellement engagé.

Dans l’œuvre They Shoot Horses, qu’Edith Dekyndt a réalisée pour le BelgianArtPrize, le spectateur se voit piégé entre un rideau de velours géant percé de clous d’acier et un écran diffusant des fragments de films d’archives sardoniques des « Marathons de la danse » des années 1930. Le velours luxueux, en rappel au rideau de la salle de concert qui tombe après chaque représentation, contraste fortement avec la dureté et des clous perçant le tissu. L’Installation fait référence au ‘rideau de fer’ qui bloque l’entrée sud du Palais des Beaux-Arts depuis les attentats terroristes de Bruxelles, et plus généralement aux clôtures qui s’érigent partout. L’œuvre fait également le lien entre l’histoire des émissions de téléréalité et la société d’aujourd’hui. En effet, les fragments d’archives montrent des couples qui dansent  pendant des jours jusqu’à ce qu’ils tombent afin de pouvoir manger quelques jours gratuitement ou d’être le gagnant, remportant une somme d’argent. Ces compétitions de danse sportives extrêmes présentées au public sous la forme de spectacles voyaient le jour dans le contexte de la grande crise économique mondiale des années 1930. Dekyndt voit une résonance avec la situation dans laquelle se trouvent aujourd’hui de nombreuses personnes.

Nous essayons de montrer du contenu de YouTube

Le contenu d’un site externe peut provoquer des cookies supplémentaires. Si vous acceptez la politique de confidentialité de YouTube, vous pouvez regarder la vidéo ici.

Edith Dekyndt vit et travaille à Bruxelles et à Berlin. Récemment, elle a exposé à la Biennale internationale d’art contemporain de Riga (2020), à la Kunsthalle de Hambourg (2019), au Belgian Contemporary Art TANK à Shanghai (2019), à la 57e Biennale de Venise (2017) et au Wiels de Bruxelles (2016).

°1960 (Ypres, Belgique)

Denicolai & Provoost

Le duo d’artistes italo-belge, étant Simona Denicolai et Ivo Provoost, développe des installations, performances, vidéos et du montage de vidéos. Ils proposent souvent des protocoles de collaboration basés sur un processus qu’ils définissent à l’avance. Lors de l’élaboration de leurs actions une complicité naît entre les artistes et les ‘acteurs’ qui ne sont pas connectés au monde professionnel de l’art. Les artistes utilisent souvent des éléments existants qu’ils choisissent dans un contexte précis, pour les relier ou les dissocier et pour formuler un nouveau récit. Ils préfèrent fonctionner comme des médiateurs entre ces mondes différents, et ils se permettent d’entrer en dialogue avec eux à travers leur formulation artistique. C’est cette position d’intermédiaire qui les intéresse : quel est le rôle de l’artiste dans la société de tous les jours et dans la société culturelle ou politique par exemple ?

Nous essayons de montrer du contenu de YouTube

Le contenu d’un site externe peut provoquer des cookies supplémentaires. Si vous acceptez la politique de confidentialité de YouTube, vous pouvez regarder la vidéo ici.

Le projet EYELINER conçu par Denicolai & Provoost pour le BelgianArtPrize se concentre sur les objets exposés dans les vitrines de petits commerçants ou devant les fenêtres par les habitants de quartiers divers à Bruxelles. Ces objets placés par les habitants sont tous chargés d’une histoire, ou d’une intention particulière. Les artistes ont demandé des objets de leur choix en prêt pour leur installation aux Bozar pour la durée de l’exposition et les placent ainsi dans contexte artistique, appelant à l’imagination et à créer de nouveaux récits. Ce faisant, ils nous rapprochent du vécu et de la vie intime des citadins.

Le duo d’artistes Denicolai & Provoost vit à Bruxelles et travaille ensemble depuis 1997. Ils ont exposé dans des institutions internationales telles que le S.M.A.K. Gand (2005 et 2021), Le Carré, Château-Gontier (2008), Le plateau Frac Ile-de-France, Paris (2011), Le Quartier, Quimper (2015), le M HKA, Anvers (2016), Spazio Ridotto, Venise (2016), Biennale de Brno (2016). Leurs œuvres font partie de collections privées et publiques en Belgique et en France.

°1972 (Milan, Italie)

Otobong Nkanga

Belgian Art Prize

Dans sa pratique multidisciplinaire d’Otobong Nkanga se concentre sur le dessin, la photographie, l’installation, la vidéo et la performance. Elle s’intéresse plus particulièrement aux interconnexions entre l’environnement, l’architecture et l’histoire. Ses préoccupations aux ressources naturelles et à l’architecture, les valeurs qui leur sont associées et l’état dynamique de la mémoire sont liées dans son art. Ces thèmes principalement politiques, sont inclus dans des combinaisons poétiques d’histoires, de souvenirs et de concepts autobiographiques et collectifs.

Nous essayons de montrer du contenu de YouTube

Le contenu d’un site externe peut provoquer des cookies supplémentaires. Si vous acceptez la politique de confidentialité de YouTube, vous pouvez regarder la vidéo ici.

Pour le BelgianArtPrize, Otobong Nkanga a exploré les notions de corrosion, d’oxydation, de trempage et de contamination. Dans Steel to Dust – Slow Growth, elle expérimente la cristallisation des textiles. Dans In a Place Yet Unknown, elle a lentement trempé l’œuvre textile d’un liquide qui a contaminé le poème qu’elle y avait fait tisser. Et dans Steel to Rust – Resistance, elle a découpé une plaque d’acier rouillée avec un laser pour évoquer un effet de corrosion. Nkanga s’intéresse aux changements qui se produisent dans notre société, qui est apparemment sous-tendue par des valeurs immuables, mais dans laquelle des mécanismes (in)visibles sont présents tels que la corrosion, la cristallisation des idéologies et l’émergence de nouvelles structures.

Otobong Nkanga vit et travaille à Anvers. Elle a eu des expositions personnelles entre autres au MoMA de New York (2024), au Gropius Bau de Berlin (2020), au Zeitz Museum of Contemporary Art Africa Cape Town (2019) et à la Tate Modern de Londres (2015). Nkanga a reçu la mention spéciale lors de la 58ième Biennale de Venise en 2019.

°1974 (Kano, Nigeria)

Maarten Vanden Eynde

Prix du public ING

Dans sa pratique artistique diverse Maarten Vanden Eynde intègre la sculpture, la photographie et les installations ; elle est souvent liée à son analyse des systèmes économiques mondiaux. Il interroge surtout les changements qu’entraîne la mondialisation. Qu’est-ce que le progrès ? Allons-nous de l’avant ? Vers où allons-nous ? Et quels étaient les vrais motifs de ‘l’exploration du monde’ ? Son travail se situe précisément à la limite entre le passé et le futur. Parfois, il regarde vers l’avenir d’hier, parfois il regarde vers l’histoire de demain.

Nous essayons de montrer du contenu de YouTube

Le contenu d’un site externe peut provoquer des cookies supplémentaires. Si vous acceptez la politique de confidentialité de YouTube, vous pouvez regarder la vidéo ici.

Pour le BelgianArtPrize, Maarten Vanden Eynde a peint un triangle retraçant le commerce du coton et de l’uranium, le passé mercantile de la Belgique et la capacité de chaque être humain à réécrire l’histoire. Il a présenté trois œuvres qui s’inscrivent dans le cadre de Triangular Trade, un projet de recherche à long terme, intitulé Ils ont partagé le monde. Pour la réalisation des peintures proprement dites, Maarten s’est adressé au peintre congolais Musasa. Dans ce projet, l’artiste présente une analyse illustrée, tel un tableau éducatif, des matières premières les plus importantes qui constituent la base du monde économique actuel. L’œuvre Gadget est une version 3D de la toute première bombe atomique, mais cette fois réalisée en dentelles. Cette pièce fait référence aux liens politico-commerciaux entre le commerce de coton et celui l’uranium. L’installation Around the World, une bobine en forme de fusée entourée d’un fil de coton, symbolise le rôle important que joue, et a joué le coton, à l’échelle mondiale.

Maarten Vanden Eynde travaille à Bruxelles et à Saint-Mihiel (France). Ces dernières années, il a exposé e.a. à la Triennale de Bruges (2024), à Z33 (2023), à La Kunsthalle Mulhouse (2022), au Mu.ZEE (2021), à la Biennale de Lubumbashi (2015) et à Manifesta9 à Genk (2012). En 2005, il fonde avec Marjolijn Dijkman la plateforme d’art mobile Enough Room for Space. Vanden Eynde est également titulaire d’un doctorat de l’Université de Bergen en Norvège.

°1977 (Louvain, Belgique)