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Nico Dockx

Prix Emile & Stéphy Langui

Nico Dockx exprime sa fascination pour l’archivage, l’inventorisation, la mémoire, la gestion des données et le transfert d’informations dans et à travers divers supports et méthodes. Souvent, il ne le fait pas seul, mais relève le défi avec des artistes de différentes disciplines.

En collaboration avec Helena Sidiropoulos, Nico Dockx a utilisé les archives du Palais des Beaux-Arts comme matériau de base pour son installation. Il s’est attaqué à la mémoire et à l’histoire du lieu où il était invité et a réfléchi en profondeur à la manière dont l’institution les a traitées au fil des ans. « Dès le départ, j’ai voulu développer une installation interdisciplinaire qui fonctionne comme une intervention réceptive sur la « mémoire du Centre », a déclaré Nico Dockx. « J’ai utilisé le langage plastique pour créer une projection de séquences d’images ».

Nico Dockx vit et travaille à Anvers et y enseigne à l’Académie royale des Beaux-Arts. Il a été en résidence au Künstlerhaus Bethaniën et au DAAD à Berlin, entre autres. Il a exposé son travail dans son pays et à l’étranger et a publié plus de quarante livres d’artistes avec sa maison d’édition Curious. Il est co-fondateur de plusieurs projets interdisciplinaires.

°1974 (Anvers, Belgique)

Jeroen Hollander

Prix ING

Les dessins de Jeroen Hollander consistent en des cartes de villes inexistantes et des réseaux de communication imaginaires. Cela le fascine depuis son plus jeune âge. Ses œuvres sont réalisées au crayon ou au marqueur, généralement au format A4 ou plus grand. Il dessine de cette manière depuis des années. « Quel est l’intérêt d’une trajectoire ou d’une ligne ? » s’interroge Arbo Dench. L’Artiste est toujours à la recherche du transport public idéal. « Où doit passer telle ou telle ligne ? Où devrait-elle s’arrêter ? Comment pouvez-vous voyager confortablement ? »

Jeroen Hollander vit et travaille à Schaerbeek. Il a été découvert par hasard par Jan Hoet, qui l’a invité à son exposition Yellow à Geel.

°1976 (Anvers, Belgique)

Robert Kot

Au-delà de la valeur documentaire, Robert Kot tente de créer un contexte imaginaire avec ses images. L’artiste dépasse le simple enregistrement du réel et s’étendant à un contenu tantôt plus conceptuel et tantôt figuratif : des portraits topographiques, des paysages dégradés dans lesquels le réel se mêle à la fiction et cela dans un monde presque construit par l’image.

La série de photographies en noir et blanc que Robert Kot a exposée pour le Prix de la Jeune Peinture Belge est une sélection d’un ensemble plus vaste et continu, auquel s’ajoutent de temps à autre de nouvelles idées et images, comme un journal intime ou une sorte de récit de voyage.

Lara Mennes

Prix Crowet

Deux éléments ont une grande importance dans l’œuvre de Lara Mennes : l’histoire culturelle et la mémoire. L’architecture est un thème récurrent. L’artiste considère l’architecture comme un terrain d’histoires sociales et personnelles, comme des repères du passé dans un paysage. Les photographies de bâtiments de Mennes montrent non seulement les structures proprement dites, mais aussi les liens personnels et universels qui se tissent au sein d’un bâtiment. Elle oriente sa caméra également vers les éléments post-industriels qui ont eu un impact sur le paysage architectural. Avec sa photographie analogique, l’artiste explore ainsi la culture matérielle du passé et toute l’histoire qu’elle a apportée.

« La série Cité de Lara Mennes confronte le spectateur à travers des photos et des fragments de texte avec un ‘morceau’ de Belgique parfois oublié, dans lequel une histoire remarquable devient visible. En 1902, du charbon a été découvert dans le Limbourg et, à partir de 1913, la construction d’infrastructures minières et de zones résidentielles a commencé à Winterslag, sur base d’un projet architectural moderniste d’Adrien Blomme », a écrit Christophe Van Gerrewey.

Lara Mennes a étudié la photographie à la Hogeschool Sint-Lukas de Bruxelles et l’histoire de l’art à la Vrije Universiteit Brussel. Elle a ensuite complété ses études par un master au Central Saint-Martins College of Arts and Design de Londres. Elle a exposé à la FoMu d’Anvers (2012) et au Musée Emile van Doren de Genk (2012).

°1982 (Belgique)

Caroline Pekle

L’œuvre de Caroline Pekle présentée pour l’édition de La Jeune Peinture Belge conduit le spectateur en dehors du Palais des Beaux-Arts vers une image géante que l’artiste à installée sur une des façades du Centre Administratif de l’État. De retour au Palais, le spectateur passe devant l’œil du Photographe à l’entrée : un dessin réalisé au crayon gris, témoin silencieux d’une visite à l’exposition. L’installation de Pekle se déplaçait entre la réalité et l’image mentale, posant des questions sur les corps qui bougent dans le réel et les regards qui se déplacent dans un monde imaginaire. Comme une topographie, délimitée par des cartes routières et avec au centre, un château de cartes qui évoquait un lieu à la fois idéel et fragile.

Caroline Pekle vit et travaille à Berlin.

°1982 (Alès, France)

Els Vermang

Els Vermang s’intéresse à l’interaction entre la matérialité et l’immatérialité et utilise des techniques et des matériaux traditionnels et récents. Bien que ses œuvres soient l’expression d’un processus systématiquement appliqué à l’aide d’un vocabulaire élémentaire, elles mettent en perspective les mathématiques et la physique. Elle s’inspire de considérations scientifiques et philosophiques, ce qui situe ses recherches dans l’art conceptuel.

Pour la Jeune Peinture Belge, Els Vermang a exposé une série d’œuvres créées en collaboration avec le collectif bruxellois LA b[au] et l’équipe de la galerie MediaRuimte. Leur approche peut être résumée comme un traitement n-dimensionnel, paramétrique et transdisciplinaire de la pensée spatiale. Les sculptures Frameworks 5x5x5 et SwarmDot et la série d’estampes Chrono ont montré les différents formats de leur travail. Les processus interactifs et génératifs fusionnent en un ensemble contemplatif qui dépasse les frontières entre l’art traditionnel et l’avant-garde.

Els Vermang vit et travaille à Bruxelles. Elle a obtenu son diplôme d’architecte à l’Université d’Anvers et a fait partie du trio LAb[au] de 2003 à 2023 avant de se lancer dans un voyage en solo. En tant que commissaire d’exposition, elle a remporté le prix Europalia Curators en 2019, couronné par une exposition à KANAL.

°1981 (Louvain, Belgique)

Leon Vranken

Prix du Palais des Beaux-Arts

Les formes et les matériaux de Leon Vranken sont étrangement familiers. Ce sont des éléments sortis de leur contexte et que l’artiste redéfinit comme s’il les réinventait. Le travail de Vranken passe d’une discipline à l’autre et explore les frontières de la sculpture, souvent caractérisée par l’utilisation de matériaux industriels et de ready-mades. À l’opposé d’un processus de production impersonnel et mécanique, comme dans l’art minimal, Vranken présente un ensemble poétique de sculptures qui s’embrouillent parfois avec leur non-fonctionnalité.

Dans son installation pour la Jeune Peinture Belge, Léon Vranken a associé des formes géométriques pures à des objets du quotidien auxquels il a donné une fonction différente. De cette façon, il a provoqué un changement subtil dans notre perception de la réalité. Son instalaltion suscitait confusion et incertitude chez le spectateur. Il a semé un doute existentiel sur la « réalité » de ce que les gens ont vu et sur l’impact de son acte dans cet environnement précis. Mais si l’espace d’exposition affecte la perception de la réalité, le visiteur influence également l’œuvre sans s’en rendre compte.

Leon Vranken vit et travaille à Anvers. Son travail fait partie des collections du Musée Middelheim d’Anvers et du Centre d’Art Non-Objectif Contemporain de Bruxelles. Il a eu une exposition personnelle à White Box à New York et a fait partie de la Triennale de Beaufort à Oostende.

°1975 (Maaseik, Belgique)